Contrairement à ce que semble indiquer son patronyme, Simon Van Liemt n'est pas belge, mais aixois ! En revanche, c'est bien à Bruxelles qu'il apprend son métier de dessinateur, à l'institut Saint-Luc. Il passe un peu plus de temps en Belgique, notamment au sein de l'atelier « Parfois j'ai dur » de Ralph Meyer et Bruno Gazzotti. Il y apprend les bases narratives qui le feront rapidement remarquer, notamment par Dominique Latil, qui lui écrit des histoires courtes pour le Lanfeust Mag', dont il intègre l'atelier Gottferdom, à l'occasion de son retour au pays natal. Sa rencontre avec Jean-Christophe Derrien lui permet ensuite de se lancer sur de plus grands formats, avec les trois tomes d'Incantations. Le duo choisit ensuite de changer totalement de registre, en réalisant Poker, au Lombard. Mais aucun bluff dans ce dessin fluide, qui permet à Simon Van Liemt de travailler des cadrages ultra-lisibles, auxquels ses masses de noir donnent toute la profondeur du monde. Van Liemt a des jetons en cave ; la partie promet d'être longue et passionnante !
Il succède à Tibet en reprenant Ric Hochet en 2015, sur des scénarios de Zidrou.